Amalia & Jo' ◘ Un peu de détente n'a jamais fait de mal
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Assis sur son lit, Johan n’a toujours pas dormi, il regarde la photo de la seule femme qu’il ait aimé réellement dans sa vie, la seule femme qui lui a fait voir ce que l’amour pouvait dire. Voilà bientôt deux ans qu’elle est partie comme ses parents, deux ans qu’il broie du noir, deux ans que l’alcool est devenu son meilleur ami mais aussi et surtout deux ans qu’il se bat, deux ans qu’il attend de la rejoindre mais rien n’arrive, à croire que le sort s’acharne sur lui, à croire que personne ne veut de lui que ce soit dans les enfers où au paradis et encore si cela existe car il a vraiment l’impression que cette ville est l’enfer en personne. Il regarde l’heure et se rend compte qu’il faudrait qu’il se bouge un peu, il a rendez-vous aujourd’hui avec une ancienne collègue, une femme pour qui il a toujours eu une certaine admiration par sa droiture mais pas que… Elle arrivait à se faire respecter parfois difficilement parfois non, ce milieu est un milieu assez particulier surtout pour une femme. La voir va lui faire du bien, l’espace d’un moment, il ne se battra pas, il oubliera le mal qui le ronge et il se mettra en quête d’un moment de bienveillance et surtout d’un moment de zen attitude. Rapidement il part sous la douche, histoire d’être un peu moins une loque, il soupire, il regarde une fois de plus la photo de sa femme, il n’arrive pas à faire le deuil et puis ses cauchemars sont bien trop présent en lui. Jo’ finit par s’habiller, passe un simple jean et un t-shirt noir, un rapide coup d’oeil à l’horloge et il remarque qu’il faut qu’il se bouge s’il ne veut pas être en retard. Au bout d’un petit moment Jo’ quitte enfin son appartement prenant la direction du petit café où il a rendez-vous avec la douce Amalia avant qu’ils aillent faire une petite balade pour profiter du beau temps. En très peu de temps, Jo’ se retrouve devant le petit café, il regarde pendant un moment la porte avant de la pousser et de pénétrer à l’intérieur, un rapide coup d’oeil dans la pièce à la recherche d’Amalia, il finit par s’installer un peu à l’écart en attendant son arrivé.
Mar 30 Avr - 10:07
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Un peu de détente n'a jamais fait de mal
Every human being is a puzzle of need. You must become the missing piece.
☾☾ Le retour au pays ou ce moment ou j’allais retrouver durant un laps de temps la tranquillité, mes amis, ma famille. J’avais la tête posée contre la paroi de l’avion, scrutant mes frères d’armes, certain y regarder la photo de leurs familles, d’autre prenait le temps pour se reposer, on pensait tous à la destination finale, pouvoir entendre le son de la musique, les rires, les cris de joie, certains feront pleurer leurs enfants et on oubliera durant quelque temps la souffrance. Ce jour-là, nous avons atterri si tard que mon frère était venu me chercher à l'aéroport, retrouver son visage me fit un bien fou, j’étais contente de revoir sa petite tête et son sourire, le retour jusqu’à la maison fut dans le silence, il avait refusé de prendre un verre et m’avait laissée seule, franchissement la porte de ma maison, je pouvais y sentir l’odeur de la propreté oubliant alors celle du sang. Laissant tomber mon sac sur le sol, je m’avançais dans le couloir retirant ma veste et mes grosses chaussures de l’armée, m’ouvrant une bouteille de vin pour me servir un verre. Montant à l’étage où je me fis couler un bon bain chaud pour m’y détendre, je l’avais tellement attendu celui-là, je fermai les yeux un court instant avant de boire une gorgée de mon verre et de tapoter un message à un ancien collègue, j’avais pour habitude de prévenir Johan lors de mes retours et lorsque j’étais enfin arrivé, nous avons déjà programmé qu’on irait prendre un café au petit matin. Je profitais de cet instant de détente durant encore quelques minutes avant de sortir de mon bain enfilant une serviette autour de ma taille et je me laissais tomber comme une masse dans mon lit finissant par succomber à la fatigue du voyage.
Mon réveil retentit dans les environs des six heures trente, j’avais l’impression d’avoir à peine dormi deux heures, mais j’étais programmé à ce trop peu de sommeil que je finis par quitter mon lit, me rafraîchissant le visage, remontant mes cheveux en queue-de-cheval et enfilant ma tenue de sport. Je commençais ma matinée par un bon jogging histoire de garder la forme, quelques kilomètres parcourus et je pouvais enfin retrouver la maison où j’avais pris une douche rapide, enfilant un pantalon en simili cuir noir, une blouse légèrement décolleté mettant ma poitrine en valeur, mes cheveux étaient lâchés et ondulés prenant alors le temps de me maquiller, je troquais ma vie de militaire pour celle de la femme, j’avais beau faire un métier qui demandait parfois d’oublier sa part de féminité, autant, je pouvais la retrouver une fois que je retrouvais ma vie dite normal. Prenant alors les clés de ma voiture et prenant chemin vers la ville où je devais rejoindre Johan au Starbucks, après avoir trouvé une place, je marchais dans le centre-ville, mes talons claquant sur les pavés, ça me faisait bizarre de me retrouver dans une paire d’escarpins pour le coup, mais tellement plaisant de pouvoir me sentir femme, poussant la porte de l’établissement où je jetais mon regard dans la pièce avant de reconnaître Johan, je m’avançais vers lui glissant mes doigts dans sa nuque avant de venir lui faire face. “Il parait qu’un charmant jeune homme m’attend” Dis-je de manière taquine, lui offrant alors une étreinte quand celui-ci fut à ma hauteur “ça fait tellement plaisir de te voir” Embrassant sa joue, avant de m’asseoir face à lui “Tu es ici depuis longtemps ? Je t’avoue qu’avec mon jogging matinale, je n'ai pas vu l’heure passer” .
Johan était un ancien compagnon d’armes, j’avais toujours eu beaucoup de respect pour sa personne, il était direct, franc et n’avait pas froid aux yeux, ce qui m’avait également plus chez lui, c'était le fait qu’il m’avait traité comme tout les autres et n’avait jamais fait de différence. Lorsque Johan avait quitté l’armée, sa vie avait basculé et dans l’armée beaucoup avait été attristé de son départ. Les lois étaient parfois mal faite, mais il avait toujours été présent pour moi que ce soit dans nos écrits ou même lorsque je revenais du front. “Tu as une mine affreuse ! Faudrait que tu penses à dormir un peu plus” Laissant entendre un léger rire, remettant une mèche de mes cheveux derrière mon oreille “Alors dit moi, comment te sens-tu ? Tu nous manques énormément sur le terrain, Karl n’arrête pas de dire si Layn serait, si Layn si , si Layn la ! A croire qu’il a une touche sur toi ! Mais il a raison, tu étais un des meilleurs éléments sur le terrain et puis je dois avouer que je m’ennuie de ta frimousse de dépressive hein “
CODAGE PAR AMATIS
Mar 30 Avr - 19:07
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Johan ne sait même plus quand il s’est senti réellement bien, depuis que sa femme a été assassinée, il n’est plus que l’ombre de lui-même, il n’est plus rien. Il en a presque perdu toute dignité, il le sait mais ce n’est pas pour cela qu’il va faire quelque chose, il ne fera rien, il ne veut pas s’en sortir, il attend surtout que sonne l’heure de sa mort. Aujourd’hui il a rendez-vous avec peut-être la seule personne qui pourra le faire sortir de tout ça l’espace d’un moment, l’espace de quelques heures. Alors il fait ce qu’il faut pour être présentable, il ne veut pas lui faire voir le déchet qu’il est devenu. Installé à une table, il attend que la jeune femme vienne le rejoindre et il n’attend pas longtemps avant de voir apparaître la jeune femme, il sourit à sa remarque avant de la prendre dans ses bras “Je suis loin d’être jeune et charmant ma jolie” Il sourit avant de la suivre du regard la jeune femme quand elle prend place face à lui. “je viens d’arriver, t’en fais pas. ça me fait plaisir aussi de te voir.” Amelia a toujours été une femme qu’il respecte, cette femme a toujours su se faire respecter par les hommes qu’elle avait sous ses ordres et même en dehors. Jo’ a toujours apprécié parler avec elle de tout et de rien. Il l’écoute et sourit légèrement, il ne peut nier que cela lui manque aussi mais il ne peut plus, il n’est plus apte à le faire et ne le sera plus. Il suffit de voir le déchet qu’il est qui voudrait encore être commandé par un homme comme lui.
“Je n’ai jamais dormi beaucoup Amélia et ça ne s’est pas arrangé au contraire…” Il fait appel au serveur et commande un café, il aurait pu prendre autre chose comme il peut le faire souvent, une chose qu’il lui permet d’oublier et rien de plus. Puis une fois fait, il replante son regard dans celui de la jeune femme, il l’a toujours trouvé séduisante comme beaucoup, certains auraient bien aimé l’avoir dans leur lit. “Comment je vais… Vaut mieux pas que tu le saches, tu n’aimerais pas savoir ce que je suis devenu… et même si ça me manque… Je ne suis plus rien et jamais je ne retrouverai ce que j’étais avant...” Il faut dire que depuis que la femme qu’il aime a péri, il n’est plus rien… “Le Layn que tu as connu est mort en même temps que sa femme et la fille qu’il devait avoir…” Il soupire et détourne le regard pour le poser sur une petite fille qui vient de passer avec son père, il aurait dû être comme lui mais son connard de géniteur en avait voulu autrement. “M’enfin… Parle moi de toi ma jolie… Tu sais que tu m’as manqué”
Mar 7 Mai - 12:58
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Un peu de détente n'a jamais fait de mal
Every human being is a puzzle of need. You must become the missing piece.
☾☾ Il y a des destins qu’on n’aurait jamais crus voir exister un jour, tant de gens finissent par se rencontrer et d’autres par se perdre. Dans ma vie, j’avais connue des personnes qui m’avait apprit à devenir la femme que je suis aujourd’hui, j’en ai vu disparaître sur les champs de bataille, j’ai vu des frères mourir, mais dans ma vie quotidienne j’ai également perdus des personnes qui pourtant je ne l’aurai jamais crus, la distance, l’éloignement on surement jouait dans l’histoire, mais c’est que le destin l’avait décider de la sorte. Pourtant certains d’entre-deux rester présent malgré tout comme Johan, ancien lieutenant de carrière Johan était un homme digne, il avait su appliquer le respect dans sa division, son caractère avait été un exemple pour beaucoup d’entres nous dont pour moi ! Beaucoup l’avaient admiré, d’autre le redouter, mais Johan était un grand combattant et il restera dans notre division un homme de loyauté malgré son destin. Alors que je venais de le retrouver au Starbucks, lui caressant la nuque du bout de mes doigts tout en lui adressant des mots, son sourire quand je lui fis face me laisser sourire également. C’était tellement étrange de voir la dentition de Johan surtout sous cette mimique, il avait l’art de se dénigrer surtout depuis qu’il n’était plus sur le terrain. « Depuis quand tu te rabaisses aussi facilement, regarde toi ! Un sourire charmeur, un regard de chien battu, une mine… » Grimaçant de manière écoeurer « Effectivement depuis quand portes-tu » pointant mon doigt vers son visage que je dessinais de manière invisible « Ce visage de chien errant ! » On ne me changera pas, j’avais l’art de dire ce que je pense, bien que pour le coup, je taquinais mon voisin de table. J’étais heureuse de le voir, Johan m’apportait, un soutient auquel je ne l’aurai jamais cru, il était toujours présent lorsque je rentrais de mission ou bien pour échanger quelques mots lorsque j’étais loin de l’Amérique et de Portland. Je devais être en forme vu que je le ré-attaquer sur sa mine, il semblait si fatiguer que son visage en était marquer. Je devais admettre que sa réponse avait du sens, nous avons pour habitude d’avoir peu de sommeil surtout quand nous étions sur le terrain, de longue et éprouvante journée de marche sous un soleil qui assécher nos lèvres, qui nous déshydrater à longueur de temps, sans oublier les tireurs délites qui eux passer énormément de temps derrière un objectif à devoir parfois se retenir de pisser durant des heures. « Je te l’accorde, mais Johan, tu as une vie différente maintenant, tu devrais penser un peu à toi » Je posais ma main sur la sienne avant de lui demander ce qu’il devenait, que beaucoup penser à lui et sa réponse m’attrister un peu « Je sais que tu as eu un chemin difficile et qu’il te sera douloureux longtemps encore, mais tu devrais justement vivre pour elles ! Elles ne voudraient surement pas voir un époux, un père qui se détruit à petit feu, la vie est atroce, mais bats-toi pour eux et aussi pour toi ». Je sais qu’il était plus facile de le dire, cas le faire… Mais ça me faisait mal de savoir que mon celui-ci vivait dans une ombre de lui-même ronger par la douleur. Il finit par changer de sujet, ce que je pouvais comprendre, que lui dire sur moi ? Honnêtement ? Je n’en avais pas la moindre idée ou du moins, je ne savais pas par ou commencer. Jetant un rapide coup d’œil pour voir si le serveur n’arrivait pas. « Moi ? Pour commencer, tu n’imagines pas combien je suis heureuse d’avoir retrouvé mon lit ! Et un bon bain… 6 mois là-bas à dormir dans une couche et de devoir prendre des douches glacées… Mais bon tu connaissais ça, je ne vais pas t’apprendre quelques choses de nouveau. » Le serveur fini par venir nous apporter notre commande, une petite gorgée d’un bon café, j’en avais besoin surtout en ce moment et je finis par reprendre paroles. « La vie, là-bas, est difficile en ce moment, nous avons perdu deux frères dans un champ de mines, c’était assez difficile, il ne restait plus rien d’eux et je n’ose pas imaginer leurs familles à l’heure d’aujourd’hui. » Baissant les yeux un court instant, je pensais à eux, je pensais à la douleur d’une femme apprenant la perte de son époux, a celle qui allait devoir annoncer à leurs enfants que leur père ne reviendra plus, c’était toujours des moments difficiles, je finis par relever mes yeux vers Johan « Une troupe est revenu au camp aussi, ils avaient été porté disparut, ce fut assez étranger, on pouvait lire dans leurs yeux la mort et… J’ai du castré l’un d’entre-eux… Il a tenté de me violer lors d’une soirée, mais tu me connais, je ne me laisse pas faire, je crois qu’il se souviendra longtemps de mon visage » Reprenant une gorgée de mon café avant de répondre à la fin de la phrase de Johan « Mais je suis tellement contente d’être rentré et surtout d’être en ta compagnie ce matin, je dois avouer que tu m’as également manqué et puis même si tu fais peur à voir, tu reste pas mal excitant » lui dis-je de manière taquine en lui adressant un petit clin d’œil.
CODAGE PAR AMATIS
Mar 14 Mai - 10:53
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Johan n’avait plus rien de l’homme qu’il était avant, il était détruit par tout ce qu’il s’était passé lors du décès de sa famille, il en voulait au monde entier mais surtout il s’en voulait de ne pas avoir pu les sauver et faire que les deux femmes de sa vie soient encore en vie aujourd’hui. Il regardait la jeune femme devant lui, elle lui avait manqué, cette nana il l’avait toujours bien aimé.. “Depuis qu’elles ne sont plus là” Disait-il dans un murmure, elle ne savait pas ce qu’il faisait, elle l’en empêcherait ou elle le laisserait tomber pour ne plus donner signe de vie et ça il ne pouvait l’accepter, même s’il ne se voyait pas souvent, il avait besoin d’elle plus qu’il ne pourrait le dire. “Tu sais que je peux pas… Il est trop tard pour moi, mais ça va aller t’en fait pas” Il changea de sujet, il le fallait, il avait besoin de savoir comment elle allait, si tout se passait bien c’était une façon pour lui de se raccrocher à quelque chose, à un chose qu’il n’aura plus jamais, à une chose qui en dehors de sa femme et de sa fille était tout pour lui. Il l’écoutait, il lui souriait, oh oui il n’avait pas oublié toutes ses fois où il avait rêvé de retrouver son lit douillé, de se blottir dans les bras d’une femme. Il passa sa commande avant de revenir poser son regard sur la femme qui l’accompagne, il fronça les yeux alors qu’elle parlait des deux hommes qui avaient perdu la vie, ça le désolait d’entendre ça. “Je suis désolé pour les gars” Il était sincère, il savait que trop bien ce que cela faisait.
Ce qui suivit, il ne s’y attendait pas et rien qu’à entendre ses paroles, il ressentait de la colère, il ressentait une haine féroce envers ce type qui avait voulu abuser d’elle. “Heureusement que tu sais te défendre, il a eu de la chance que tu ne le tues pas” Il vint à prendre une gorgée de son café alors que son regard se posait sur Amélia, il l’avait toujours trouvé sublime et encore plus aujourd’hui. Il souriait à sa remarque “Excitant….” Il était surpris d’entendre cela de la bouche de son amie mais il ne pouvait pas nier que cela lui était agréable.. “Si tu continues de dire ça, je vais me faire des idées et croire que tu rêves de mon corps d'apollon” Il se mit à rire avant de se mettre dans le fond de son siège, elle lui plaisait bien mais elle n’était pas comme les autres femmes qui passent dans son lit “J’avoue que t’es des plus excitante aussi Lia et les regards du mec à côté vers toi, le prouve bien” Johan attrapa sa tasse pour boire une nouvelle gorgée sans la lâcher du regard, il ne pouvait pas nier qu’elle lui avait plu avant alors qu’ils travaillaient ensemble et encore aujourd’hui mais il n’était pas un homme bon, un homme que l’on peut désirer et aimer...
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