C'étais un peu la troisième guerre mondiale dans ma tête, mes émotions étaient sens dessus-dessous.. Je venais de perdre mes parents par ma faute, oui, c'étais ma faute et celle de personne d'autre ! Je n'aurais jamais dû faire cette satanée fugue.. Au finale j'y ai perdue bien plus que ma liberté, même si mes parents étaient très stricts, au finale, il faisait cela simplement pour que ma sœur et moi avons une chance dans la vie et pour réussir comme eux avait réussis, mais ça je l'ai compris bien trop tard quand l'inimaginable, c'était déjà produit.. Je n'avais plus envie de rien.. Plus envie qu'on m'aide ou qu'on me dise " non ce n'est pas ta faute, c'est juste un chauffard qui n'as pas regarder où il allait " je savais très bien que ceux qui me disait ça, c'était juste de la pitié envers moi et ça avais le don de m'énerver encore plus.. J'avais cette rage en moi qui devais absolument sortir de moi à l’intérieur ça bouillait tellement que si je gardait tout ça, j'allais faire une surchauffe s'est obligée.. Franchement, que je m'attire des ennuis ou non, je m'en fichais royalement.. Je n'avais plus rien à perdre.. J'étais tellement en colère contre moi-même.. J'étais devant une vitrine de magasin, une brique à mes pieds, je l'a saisi afin de casser la vitrine du magasin et je restais planter là à attendre que les flics se pointent tout en gardant la brique à la main pour qu'il sache bien qui est la responsable du crime ! Quelques minutes après les flics étaient là ! « Vous êtes pris sur le faite mademoiselle, je vous pris de mettre les mains derrière votre dos ! » Dis le policier tout en me regardant avec mépris et jugement. Je répondis à sa suite d'un ton assez hautain et fière. « Va s'y arrête-moi ! Je ne demande que ça ! » Dis-je en le tutoyant, je n'avais plus peur de rien, que je passe la nuit en prison, ça ne me dérangeais absolument pas. Direction le commissariat, mon endroit préféré !

( Pando )