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L'heure est à la rencontre. feat Kieran
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Kieran & Sergei
L'heure est à la rencontre.
Qui suis-je vraiment ? Je me suis souvent posé la question depuis que j’étais arrivé à Portland, est ce que je faisais le bon choix ? Je n’aurai peut-être du jamais quitter Chicago, j’aurai peut être dû honorer la mémoire de ma mère et restait loin de celui qui l’avait engendré. Qui suis-je ? Le fils d’un homme puissant ? Le fils d’un dealer ? Peut-être bien que je finisse par trouver un homme ignoble face à moi… Tout un tas de question et pourtant j’avais envie de savoir, j’avais envie de connaître mon père, je voulais savoir si nous avons des points communs, peut être que lui aussi finirait par avoir la même peur en me découvrant ou que sais-je. J’ai besoin d’une clope, ce que je fis rapidement, sortant de mon paquet ce long tube a la teinte blanchâtre que je porte jusqu’à mes lèvres ou je viens pincer le mégot entre, une flamme et je l’allume, je tire un bon coup dessus prenant un coup de respiration pour en avaler une partie recrachant l’autre. Posant mon dos complètement dans le fond de mon canapé, mon cœur palpite, je me redresse, déposant ma cigarette dans le cendrier, mes paumes caressant mon visage, glissant dans mes cheveux avant de me lever, je fais les quatre cent pas dans la pièce, me mordillant la lèvre. Reprends-toi, Sergei, tu es un dur, tu n’as pas froid aux yeux et bon dieu tu en as vécu assez de choses alors une de plus qu’est ce que ça pourrait te faire. Où est ce putain de portable, je retourne tout le canapé, je cherche dans la poche de ma veste en cuir, rien, je ne le trouve pas, peut être l’aurais-je oublié dans la salle de bain ? Rien, il n’est pas là… Je finis par le retrouver, tapotant le numéro de ma collègue de travail, hésitant à l’appeler, que dois-je faire ? Prendre ma fille et lui présenter, mauvaise idée, sa réaction pourrait être violente, c’est décidé, j’appelle Claudia. Pressant le bouton d’appel, je laisse retentire le son de l’appel jusqu’à entendre le son de sa voix. “Salut Claudia, je pense qu’il est l’heure que je l’affronte, mais tu avais raison, je ne peux pas emmener Anastasia avec moi” Je l’écoute m’encourager dans ma démarche “Je peux te l'amener ou tu préfères venir ici ?” Elle ressent ma panique, la peur m’envahit, mon père ? Laisser ma fille ? Mon dieu tout un tas de sentiment m’envahit “Très bien, je t’attends” Je fini par raccrocher, je m’avance vers le frigo et j’en sors une bière, j’ai besoin de boire. Décapsulant celle-ci, je la vide en 4 gorgée seulement, gagnant ma salle de bain où je passe mon visage sous l’eau, j’admire mon reflet dans le miroir, le pendentif de mère sortant de ma blouse, je le serre dans ma main tout en fermant les yeux “Tu vois maman, tout serait différent si tu étais encore là, peut-être que jamais tu ne m’aurai parlé de lui, tu serais une grande mère, notre vie, ta vie aurait changer et la, je me retrouve à avoir peur, peur de la personne que je vais rencontrer… S’il te plaît maman, veille sur moi, guide moi” J’ouvre les yeux, je regarde mon visage et je me redresse pour aller voir ma fille, elle dort paisiblement et je l’observe, je me demande si ça mère regrette de l’avoir abandonné, mais je ne vais pas commettre la même erreur que ma mère, quand elle aura l'âge, je lui parlerais d’elle, j’irai même jusqu’à Chicago si elle désire la rencontrer. Passant ma main sur sa petite tête, son sourire se dessiner et elle me fait sourire, la sonnette retentit dans l’appartement, je me dirige vers l'entrée parlant dans l’interphone pour savoir qui était présent, Claudia ! Elle avait fait vite, je poussais le bouton lui ouvrant ainsi le droit d’entrer dans l’immeuble, ouvrant la porte de chez moi. Elle me sert dans ses bras, son fils me fait la bise. Je lui montre où se trouve toutes les affaires d'Anastasia, j’insiste pour qu’elle se serve dans les armoires et le frigo comme chez elle. “Je remercierais ton mari de l'avoir libéré pour moi” Elle avait vraiment un chouette gars, un homme serviable et à l’écoute, je l’aimais beaucoup et encore aujourd’hui, il me le prouvait. Claudia finis par me souhaiter bonne chance, enfilant ma veste en cuir, attrapant la lettre de ma mère, la photo de mon père et les photos d’elle. J’étais sur le point de partir, posant un dernier regard sur Claudia et son fils et je claquais la porte derrière moi. Ca y est, je ne peux plus faire demi-tour, je tapote les poches de ma veste pour y trouver mon portable, cherchant l’adresse de Keiran et une fois entrer dans la maps de mon cellulaire, je sors la bête de mon piteux garage, j’enfile mon casque et j’allume ma moto roulant alors dans les rues de Portland. Le trajet n’était pas très long, mais il me semblait tout de même long. Plus je roulais et plus je me retrouvais dans des quartiers chics, était-il riche ? Je n’ai pas le temps pour me poser à nouveau ce genre de question. Je finis par arriver dans son quartier, je cherche alors le numéro de son domicile, roulant limite au pas… Plus je m’approche et plus mon cœur palpite. Bordel, c’est quoi ça pour une demeure ! J’étais le moteur de ma moto et je retire mon casque, le nom sur la boite aux lettres était bien le sien McClain, mais le nom de Higgins y était également noter, il était peut-être marié, je dois peut-être faire demi-tour… Respire Sergei, je dois savoir, je dois savoir si je me retrouve bien face à mon géniteur. Je descends de mon engin et je remonte doucement l’allée de… Comment je peux qualifier une telle demeure, je me sens minable, j’ai vécu une partie de ma vie limite dans la pauvreté et la, je me retrouve dans la luxure ! Peut-être que je rêve… Me pinçant le bras “Aie” Putain quel crétin que je peux être parfois et je finis par me retrouver face à la porte d'entrée, que dois-je faire ? Il n’est pas trop tard pour faire demi-tour, mince, un chien aboie, il est trop tard ! Il doit avoir senti ma présence, bon, tu n’as plus le choix Sergei, faut presser le bouton de la sonnette, putain pourquoi je tremble autant. Le ding dong retentit, je peux entendre le chien aboyer plus fortement, son ombre apparaissant la porte vitrée et une silhouette apparaît, je ne reconnais pas l’homme de la photo, cheveu brun, une moustache. “Bon… Bonjour monsieur êtes vous monsieur McClain ?” L’homme sourit, il semble si gentil, sa réponse me fit relâcher la pression, il se présente sous le nom de monsieur Higgins, mon père serait-il gay ? “Je me suis peut-être trompé de maison, faut dire que le quartier.. Est comment dire… Hors norme” Il se mit à rire et me rassure en me disant qu’il était au bon endroit, il m’incite en rentrant et fini par crier après Kieran. Je tremble, j’ai envie de mourir sur le coup. L’homme me propose de m’installer, j’en ai bien besoin à vrai dire et rapidement mon cul se retrouve poser sur une chaise, je tapote du pied sur le carrelage et Kieran apparut sur le rebord de la porte qui donne vers la salle à manger. Je l’observe de haut en bas, il est exactement comme ma mère me l’avait décrit, beau, cheveu clair, les yeux azures, certes plus vieux, en même temps, ils étaient jeunes. Monsieur Higgins l’embrasse et quitte appelle son chien, lui enfilant sa laisse et quitte leurs maisons. Je me lève et tout tremblant, je lui tends ma main, qu’il saisit avec poigne. “Je… Je…” Putain, mec arrête de bégayer, tu as fait le plus gros, ne te laisse pas manger par la peur et assume maintenant. “J’ai besoin de vous parler de quelques choses d’important” Ok c’est bien mon gars, au moins tu te montre polis et tu semble plus courageux.
☾ANESIDORA
Jeu 18 Avr - 3:10
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Kieran McClain
Mon anniversaire: : 23/07/1978
Age : 45
Messages : 156
A Portland depuis le : 02/04/2019

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Chanel N°5
Kieran McClain
Il y a longtemps, Kieran avait songé à avoir un enfant, un enfant qui aurait été né d’un véritable amour, d’un amour qui l’aurait changé à jamais mais rien de ça n’était arrivé, la seule femme qu’il a véritablement aimé, était partie sans rien lui dire, aujourd’hui, il se dit que son père ne devait pas y être pour rien. On ne peut pas dire qu’il ait aimé beaucoup de femmes où d’homme, s’il a bien une chose qu’il ne donne pas souvent c’est son amour, même la femme qu’il avait dû épouser n’avait pas eu ce privilège mais aujourd’hui, il aime vraiment, aujourd’hui, il est accro à l’homme qui partage sa vie et son lit. Debout sur la terrasse, Kieran boit lentement un café, ses pensés vont vers son homme, vers la crise qu’il lui a fait quelques jours auparavant, c’est la première fois qu’il est comme ça avec quelqu’un mais la peur de le perdre une fois de plus prend souvent le dessus, les jours qui avaient précédé leur rupture, il était retombé dans ses travers de violence, de déchéance sans pour autant fauté. Aujourd’hui, il prenait soin de faire des efforts et de faire attention à César mais comme on dit chasser le naturel et il revient au galop. Kieran est comme ça, César est à lui et personne n’a le droit de le toucher encore plus quand il est énervé. Il soupire alors que son regard se pose sur son homme qui vient de le rejoindre, il sourit alors que ses bras l’entoure délicatement, c’est une chose qui lui fait du bien, il sourit et l’embrasse avec tout autant de douceur qui aujourd’hui le caractérise quand il est seul avec lui. Au bout d’un moment, ils rentrent et chacun vaque à ses occupations,
Kieran après avoir pris une douche rapide, il va dans son bureau, il doit finir de regarder les contrats de leur personnel avant qu’il ne voit Iris mais il réfléchit aussi à une chose qui le travaille depuis peu, il veut que César soit couvert s’il devait lui arriver quelque chose, il veut qu’il ne manque de rien et soit couvert contre son trafic. Il prend quelques notes, passe deux trois coups de fils, pendant plus de deux heures, il travaille là-dessus, c’est la voix de César qui le fait sortir de son bureau. Lentement il parcourt le long couloir blanc faisant son apparition dans la salle où il se retrouve face à un jeune homme, il l’observe silencieusement quelques secondes avant de répondre au baiser de son homme qui part pour une balade avec leur chien. Il repose son regard sur le jeune homme qui vient de se lever et lui sert la main tout en souriant légèrement alors que le jeune homme a l’air bien nerveux. “Très bien…” Dit-il, il se demande ce qu’il a de si important à dire “On va s’installer dans le salon, peut-être que cela va vous permettre de vous détendre un peu” Il lui fait signe de le suivre et lui montre un des canapés venant s’installer face à lui. Son regard se perd sur les traits de l’homme face à lui, il ne sait pas pourquoi mais il a l’impression de se retrouver face à un passé lointain. “Que puis-je pour vous et qu’est-ce qui est si important pour venir ici m’en parler” Il suppose que cela n’a rien à voir avec ce qu’il fait comme boulot et là sa curiosité est vraiment présente.
Jeu 18 Avr - 9:04
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Kieran & Sergei
L'heure est à la rencontre.
Je suis nerveux, j’ai envie de m’enfuir, mais il est trop tard. Je me retrouve face à l’homme qui avait mit ma mère enceinte, je me retrouve devant mon géniteur, devant mon père. Un tas de choses me traverse la tête en ce moment précis, je comprends tout d’abord que mon père vit avec un homme, j’en conclus donc que je dois tenir ma bisexualité de lui. Je l’observe embrasser son compagnon, un homme plutôt séduisant, il a bon goût, je dois le reconnaître, mais j’observais plutôt sa manière d’être, je cherchais peut-être des mimiques semblable à lui. Ils étaient mignons ensemble, il semblait tendre avec cet homme, j’arrivais pas à comprendre du coup pourquoi ma mère avait fui un tel gars, surtout quand je vois leurs demeures, épurer, luxueuse et à la fois cosy. Je m’imaginais un court instant grandir dans un tel environnement, grimper sur le dos de mon père et le faire courir dans toute la maison, j’imagine ma mère me chanter des berceuses le soir et surtout, j’oublie la galère dans laquelle nous avons vécu durant toutes mon enfance. Mais très vite, je repris mes esprits, je devais affronter l’homme qui était debout devant moi. Ma main tremblante en le saluant me trahis, elle trahit mon émotion du moment. Je m’imaginais un court instant grandir dans un tel environnement, grimper sur le dos de mon père et le faire courir dans toute la maison, j’imagine ma mère me chanter des berceuses le soir et surtout, j’oublie la galère dans laquelle nous avons vécu durant toutes mon enfance. Il avait une voix ferme et poser à la fois, un mélange entre le sucré et le salé et wouaw finalement je me disais que j’avais pris énormément de lui, sauf en ce moment, je devais tenir de la sensibilité de ma mère ou peut être de ma famille adoptive. Après lui avoir dit que je devais lui parler, il m’invita à m’asseoir dans le salon pour me détendre et à ce moment précis, je me dis que même dans ma gueule, on peut y lire mon stress, m’enfin, je suis un grand garçon après tout. Je lui réponds par un signe de tête et je le suis poliment scrutant chaque détail de sa démarche, de ses gestes, j’observe aussi l’endroit, j’ai un sentiment de haine qui m’envahit quand je repense à la vie de maman et que je vois comment lui vit, mes poings se serrent, j’ai limite mes ongles qui s’enfoncent dans mes paumes. Il m’invite à m'asseoir, le remerciant poliment avant de me poser dans un des canapés et bordel le confort ma parole ! Il prend place face à moi et me demande ce qu’il pouvait pour moi… Si tu savais, si tu savais ce qui allait t’arriver, il n’est pas trop tard pour faire demi-tour, je peux lui trouver une excuse et filer à toute vitesse, j’avais peur, je devais avouer quand ce moment, j’avais envie d’être loin d’ici. “Je ne sais pas par ou commencer” Voilà un bon début, n’ai pas peur, tu peux le faire mon gars “Par me présenter peut-être…” Encore mieux “Je suis Sergei Alexander Bokariov” Peut être se souvient-il du nom de famille de ma mère ? Quoi que depuis 25 ans, il devait en avoir vu des femmes ou des hommes et que du coup, il en avait oublié l’essentiel. Je fouillais dans ma poche pour y sortir une enveloppe, prenant le temps de l’ouvrir et je sors le premier polaroïd de celle-ci, j’y observe sa photo et je relève les yeux vers lui, le regard ne le trahis pas, il est identique, je la pose sur la table basse face à moi, la glissant vers lui “Je voudrais savoir si vous êtes bien le jeune homme sur cette photo, je m’excuse d’avance pour l’état de la photo, elle date un peu et elle a fait du voyage depuis qu’elle a été prise ”, c’est bien Sergei, tu restes poli, tu restes naturel et tu sembles plus sûre de toi. Je l’observe prendre la photo, j’observe son regard et je ne dis plus rien pendant un court moment, brisant ce moment en déposant sur la table la photo de maman, que je pousse vers lui “Et connaissez-vous cette femme ?” Mère était somptueuse sur cette photo, on pouvait y voir son magnifique sourire, ses cheveux d’un blond rappelant un champ de blé, ses grands yeux bleus pétillants d’être arrivés en Amérique, elle qui croyait qu’on lui offrait un nouveau rêve avant de savoir qu’elle n’allait être que le jeu de pervers sexuel. La Russie devait lui sembler déjà loin en y lisant son expression sur son visage, elle portait une petite robe noire, elle était si belle. Ma gorge se nouant, j’avais envie de verser une larme en revoyant son visage, mais je me retenais, je ne voulais pas montrer tout de suite la tristesse qui se dégageait en revoyant sa photo. J’avais tellement à te dire Kieran, mais j’attendais, j’attendais que tu prononces des mots, que tu me réponde, tu semble troubler toi aussi, me mordillant la lèvre délicatement, me grattant la barbe, j’étais nerveux, nerveux de connaître sa réaction, d’entendre les phrases qu’il allait me sortir.
☾ANESIDORA
Jeu 18 Avr - 12:30
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Kieran McClain
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A Portland depuis le : 02/04/2019

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Kieran McClain
Kieran observe le jeune homme face à lui, c’est étrange, il a une drôle de sensation alors qu’il le regarde, son regard, sa façon d’être, il ne peut expliquer ce qu’il ressent mais maintenant il est de plus en plus impatient de savoir ce qu’il lui veut. Il le laisse s’installer sur le fauteuil et il prend place face à lui, il l’observe et lui demande ce qu’il veut de lui. Le jeune homme se présente à lui, ce nom lui ai familier mais pour le moment, il a du mal à le remettre pour le moment, il cherche dans ses pensées aussi lointaine qu’elles soient. Il fronce les yeux alors qu’il sort une enveloppe, il attrape la photo qu’il vient de glisser sur la table, il l’observe silencieusement avant de poser son regard sur Sergei, il se demande comment il a fait pour avoir cette photo. Elle est ancienne, il se souvient du jour où elle a été prise, c’était l’une des rare fois où il se laissait prendre en photo mais il l’avait fait pour elle, pour la seule femme qu’il ait réellement aimé comment cet homme assis dans son canapé avait pu avoir cette photo. “Je suis bien cet homme, j’avais 17 ans quand elle a été prise, comment l’avez-vous eu ?” A la place de lui répondre, l’homme lui sort une autre photo, il l’attrape, fronce les yeux, son coeur s’emballe alors qu’il la regarde, jamais il n’a oublié son visage, il se surprend à sourire, son doigt glisse le long des cheveux sur la photo, il n’a jamais oublié son regard, son sourire, les moments de douceur qu’elle avait envers lui et pourtant, elle travaillait comme prostituée mais elle était différente des autres, elle avait su trouver en lui ce qu’aujourd’hui César à trouver.
“Anastasia…” murmure-t-il mais assez fort quand même pour qu’il puisse l’entendre, Kieran n’arrive pas à détacher ses yeux de la photo, cette fille à peine plus âgée que lui, lui avait fait découvrir ce que le mot amour signifiait, il ne passait pas une journée sans qu’il n’aille la voir, il faisait en sorte de l’emmener dans tous ses endroits qu’elle aimait, il voulait surtout qu’elle soit heureuse. Là aussi il ne supportait pas qu’un autre homme la touche et lui avait promis de la sortir de là mais un jour alors qu’ils avaient rendez-vous, elle n’est pas venue, son père lui a dit qu’elle n’était plus là, qu’elle avait décidé de partir ailleurs pour le travail mais il avait eu du mal à le croire. C’est depuis ce jour-là qu’il a compris que l’amour était pour lui une source de problème et de destruction. Kieran se redresse et pose les deux photos sur la table l’une à côté de l’autre, il se lève, il a besoin d’un verre, pourquoi fallait-il qu’après tant d’années elle refasse surface. il attrape une bouteille de scotch et deux verres, il les pose face à eux et les remplit. Il soupire et plante son regard dans le sien “Bon, pourquoi vous avez la photo d’Anastasia, pourquoi une photo de moi et surtout c’est quoi le lien entre le fait que vous portiez son nom de famille et moi, je n’ai pas eu de nouvelles d’elle depuis pas loin de 24 ans quand elle a décidé de partir sans laisser de traces donc il se passe quoi là”
Kieran a du mal à comprendre où il veut en arriver, il a bien remarqué que l’homme est troublé mais pourquoi ? en tout cas ce gamin à l’air de savoir beaucoup de chose sur lui bien qu’il ne sait pas quoi exactement. Il attrape le verre et le boit d’une traite attendant d’avoir des réponses et peut-être lui, parler de cette femme qu’il aimait...
Jeu 18 Avr - 15:14
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Kieran & Sergei
L'heure est à la rencontre.
Je peux ressentir son regard sur moi, je le sens m’observer, peux être, retrouvait-il des traits lui rappelant sa jeune époque ? Mais je pouvais le comprendre, je faisais de même, chaque détail me rapprocher peut être de ma réponse, une réponse que je cherche depuis que je peux comprendre, depuis que ma curiosité de petit garçon chercher parfois des réponses sur mon père. Je m’installe confortablement dans leur salon et je devais lui parler, je devais lui faire savoir pourquoi j’étais là, ça aurait été tellement plus simple de lui dire salut, je suis ton fils, mais non, je voulais être certain que je ne me tromper pas et je commençais au plus simple par me présenter à lui, il était pensif peut être que finalement mon nom l’avait interpellé, sans trop savoir d’ou. Je finis par glisser ma main dans ma poche sortant l’enveloppe qui allait peut-être changer sa vie et la mienne, lui glissant alors la première photo, il est silencieux, me regarde et il avait confirmé qu’il était bien le jeune de la photo, mon cœur palpiter de plus en plus fort, j’avais limite l'impression qu’il allait sortir de mon poitrail. Je ne voulais pas encore lui détaillée de comment j’avais eu cette photo, posant alors la deuxième photo sur la table, celle de ma mère, il prend la photo et la, je peux voir son regard changer, son sourcil se fronce doucement, je le surprends même à sourire, je le vois caresser la photo, mon cœur s’emballe, il la connaissait, j’avais pu l’entendre murmurer son prénom et la plus aucun doute sur la question. Il ne détachait plus son regard de la photo et moi, j’étais là assis sur son canapé à l’admirer, je souriais innocemment, j’avais l’impression qu'en quelques secondes, je lui avais fait retrouver quelques choses qu’il lui manquait. Bizarrement, j’aurais voulu être dans sa tête en ce moment précis, j’aurais voulu connaître chaque détail de ses pensées, mais il finit par se redresser sans rien dire, mes yeux le suivait dans son énorme maison, vers un magnifique bar où il prend une bouteille et deux verres, je ne dis rien, il m’offre un verre de scotch et je le remercie d’un signe de tête et je peux sentir toute la pression dans son regard. Il veut savoir, pourquoi 24 ans après quelqu’un lui dépose des photos de lui et d'Anastasia, il vide son verre, je le sens stressé et je peux le comprendre, approchant le verre jusqu’au bord de mes lèvres où je pris une toute petite gorgée, grimaçant au goût du breuvage… Bordel, il est fort son truc ! Je dépose mon verre et pris enfin paroles “Je penses que vous devriez vous asseoir monsieur” Valait peut être mieux pour lui, par chance l’homme m'écoute et repris place face à moi. “Il y a 24 ans cette femme à fuie, elle a fui une vie qui ne lui convenait pas, elle a fui par peur et par menace de se voir mourir” Une bonne respiration était nécessaire “Elle n’a jamais était heureuse, arracher à son pays natal, elle croyait vivre un rêve américain et au lieu de ça, elle s’est retrouvée être l’objet sexuel de pervers” Ma voix devenait tremblante, j’avais le chagrin qui m’envahissait, mais également la haine “Et puis vous êtes arrivé dans sa vie, vous lui avez rendu le sourire, elle vivait, elle vivait dans l’espoir qu’un jour, vous puissiez vivre ensemble et construire un avenir.” J’avais lu ça dans toutes ses lettres et je ne faisais que compter ses écrits “Anastasia ne vous à pas fuit, elle y a été obligée pour la seule et bonne raison” Je ferme mes yeux un court instant, une larme mourante sur ma joue et je réouvre les yeux pour lui faire face “D’avoir porté votre enfant” Je laisse échapper un soupir et je le fixe, je fixe sa réaction, reprenant d’une traite une gorgée de mon verre. “Voici une lettre qu’elle vous a écrite et qu’elle n’a jamais oser vous envoyer” Je lui tends le papier et je le laisse lire.

Kieran,

Mon tendre Kieran, les mots me sont difficile et mes mains trembles en écrivant ses quelques mots, mais je me dois de t’écrire. Mon amour pour toi fut l’une des plus belle raisons de ma vie ici, de ma vie dans l’enceinte de l’établissement de Monsieur, tu m’as ouvert les yeux sur un monde remplie de douceur, tu m’as fait comprendre que malgré le fait d’être une fille de joie, je pouvais également être une femme aimée. Je sais à quel point il a été douloureux pour toi de ne pas me trouver présente sur notre lieu de rendez-vous quotidien, la colère ta sûrement envahis et j’imagine combien tu as dû en vouloir à la terre entière ce jour-là et je m’en excuse, je m’excuse d’avoir brisé le cœur d’un homme aussi formidable que toi ! Car oui Kieran, tu es peut-être modelé à l’image qu’on veut faire de toi, mais sous l’apparence dure que tu donnes, un homme merveilleux s’y cache. Je m’en veux tellement d’être partie, mais je n’avais pas le choix, Monsieur m’avait donner deux solutions soit de partir, soit l’autre et je ne pouvais pas opter pour la deuxième raison pour cause que je portais ton enfant. Notre rendez-vous gynécologique n’était pas trompeur, la première fois que tu as pris possession de mon corps, ta première jouissance fut assez forte pour me faire porter la vie et je ne pouvais pas, je ne pouvais pas tuer un être encore innocent et j’espère que tu le comprendras. J’ai traversé l'Amérique dans l’espoir d’accoucher de notre fils, il porte le doux prénom de Sergei Alexander, je n’avais pas oublié nos échanges d’une vie qu’on avait imaginés, le prénom que tu voulais pour ton fils que je ne pouvais pas faire autrement que de lui donner en guise de deuxième prénom. Mon tendre Kieran sache que nous allons bien, sache aussi une chose, c'est que je t’ai toujours aimé et que j’aimerai notre fils du mieux que je peux et je prie du fond de mon cœur pour qu’un jour, tu me pardonnes.

Je t’aime.
Tendrement
Anastasia

P.S voici une photo de ton fils



Je le laisse lire et je pose sur la table la photo de moi bébé, les larmes me coulent, j’imagine la douleur que l’homme peut ressentir à cet instant, j’imagine la colère qui peut l’envahir également. Le silence prend place dans la pièce et je pose ma main sur mon médaillon quelques secondes avant de reprendre paroles “Je me doute que ça doit vous faire un choc, elle n’a jamais oser vous envoyez cette lettre, elle avait peur, elle avait peur qu’on la retrouve et qu’on me retire a elle” je passe ma langue sur mes lèvres pour les humidifiés “Quand j’ai eu l'âge de comprendre, je lui ai demandé qui était mon père, elle me disait sans cesse qu’elle le voyait dans mes yeux, qu’il était un homme bon et beau, mais je n’avais jamais eu conscience de tout ça, je n’avais jamais eu une photo de vous jusqu’au jour de sa mort” Je me lève du canapé tapotant ma veste pour y chercher mon paquet de cigarette “Puis-je m’allumer une clope ?” Il me répondit d’un signe de tête et je lui en proposais une également avant de me rasseoir “J’ai été séparé d’elle à l'âge de 13 ans, j’ai voyagé de Chicago à Long Island pour vivre dans une famille adoptive, mais j’ai toujours refusé de porter leurs noms, j’avais espéré qu’un jour elle vienne me chercher, mais ce ne fut jamais le cas. Lorsque je suis arrivé à ma majorité, j’ai décidé de la retrouver et je suis parti, j’ai voyagé jusqu’à Chicago alors que j’avais à peine 18 ans, j’y ai trouvé un appartement sans réponse, le voisin m’a confirmer que mère était à l'hôpital en fin de vie” Je ne cessais de pleurer en lui expliquant un peu ma vie, mon parcours “J’y ai trouver une femme affaiblie par son destin, une femme à qui on lui avait retiré la seule chose pour laquelle elle vivait encore… C’est-à-dire moi. Elle a souri et les larmes, on roulait sur ses joues lorsqu’elle m’a revu, je n’oublierai jamais cette joie dans ses expressions, elle n’arrivait pas à parler et j’ai passé les quelques jours restant de sa vie à ses côtés, à l’accompagner jusqu’à la mort.” Je frottais mes larmes et je tirais une taffe sur ma clope, je ne regardais plus Kieran dans les yeux, s’étais trop difficile pour moi “Nous étions que cinq misérables personnes à son enterrement, elle est partie seule, comme elle est arrivée seule ici. Elle m’a tout apporté, certes elle n’était pas parfaite, elle n’était pas la mère exemplaire que tout enfant possède, mais elle faisait en sorte que je ne manque de rien, la journée elle travaillait dans un fast-food et la nuit tombée elle reprenait ses vieilles habitudes avec les hommes pour l’argent, pour subvenir à mes besoins…. Nous vivions dans un appartement des plus piteux, mais je n’avais besoin de rien d’autre, ses bras étaient ma plus belle maison. Durant mon absence elle m’a écrite 183 lettres pour être exacte ou elle m’a détailler sa vie, son quotidien ainsi que son passé, elle m’a écrit combien je lui manquais et combien elle espérait que je ne manque de rien.” Je finis par relever mes yeux vers lui et je pouvais lui faire face à nouveau “Mais, il m’aura fallu attendre la naissance de ma fille pour être assez fort de partir à votre recherche, j’ai tout quitter pour m’installer ici sur vos traces et il finalement je n’avais pas assez de courage pour venir vous affrontez jusqu’à aujourd’hui.

 
☾ANESIDORA
Ven 19 Avr - 20:52
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Kieran McClain
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Kieran McClain
Kieran ne comprend pas pourquoi cet homme a une photo de la seule femme qu’il ait aimé réellement aimée, la seule femme qui a réellement compté dans sa vie avant qu’elle ne disparaisse de sa vie. Elle lui avait apporté une part d’humanité, elle lui avait donné une raison pour devenir un homme meilleur mais au lieu de ça, elle l’avait rendu incontrôlable. Il se souvient de ce jour, où sous une pluie battante, il l’attendait là les mains dans les poches, il a attendu plus de deux heures et puis rien, elle n’est jamais venue, il a été la voir, il a essayé de la retrouver mais en vain… Ce soir là, il est redevenu le monstre que son père avait engendré, il a tué un homme et il a pris son temps, le faisant souffrir comme lui souffrait à ce moment précis. Depuis ce jour-là son coeur s’est refermé pour ne s’ouvrir que face à l’homme qui partage aujourd’hui sa vie. Il boit le verre qu’il s’est servi et en ressort un autre tout en laissant son regard sur le jeune homme, il essaie de comprendre ce qu’il se passe, il détaille chaque trait de son visage, il s'assit étant de plus en plus perturbé par cet échange. Il l’écoute mais tout ça il le connaissait, il lui avait dit qu’il la protégerait de tout ça, il détestait la savoir entre les mains de ses hommes qui ne cherchaient qu’à la prendre de force, ne lui laissant aucune chance au plaisir où à l’amour. Le verre entre ses mains, Kieran fait rouler le liquide dans le verre attendant de connaître la vérité et voilà qu’elle tombe, elle avait été obligé de partir simplement parce qu’elle portait son enfant.. Sa mâchoire se crispe, la colère l’envahit mais il essaie de le cacher alors qu’il commence à comprendre que le jeune homme face à lui est probablement son fils, le fils qu’il a rêvé avec Anastasia. Il a du mal où plutôt il a mal, il a l’impression qu’une partie de son coeur vient de lui être arraché. Il attrape rapidement la lettre qu’il commence à lire, il prend son temps pour comprendre chaque mot qu’elle a posé sur le papier il y a 24 ans. Sa mâchoire est de plus en plus crispée, son coeur s’emballe alors que les mots défilent sous ses yeux. Il découvre qu’on lui a menti mais il sait que cela n’est pas dû qu’à la faute de ce type pour qui elle travaillait, il sait que son père n’est pas en reste sur le fait qu’elle soit partie, il n’a aucun doute là-dessus. A deux reprises, il relit la phrase où elle lui annonce la naissance de leur fils, la pression qu’il exerce sur le fait, le fait exploser dans la main mais il ne réagit pas alors que le verre et le liquide s’éparpille un peu partout à ses pieds. Il attrape la photo du bébé, il l’observe silencieusement, beaucoup de sentiments contradictoire l’envahit en un instant, heureusement qu’il est à la maison et sur une vente… Il finit par lever le regard sur son fils qu’il découvre, il l’écoute et plus les paroles s’écoulent de la bouche de celui qu’il appellera fils. Il essaie de rester de marbre face à ses paroles, découvrire qu’à cause de lui, elle avait dû fuir, qu’à cause de leur relation secrète, elle avait dû prendre une décision qui les brisa tous les deux mais le pire était qu’elle avait perdu une partie de sa vie son fils et s'était retrouvée seule sans personne avant de mourir dans la même condition. Kieran se dit qu’au moins elle avait pu voir leur fils avant de quitter cette terre et qu’elle était morte paisiblement. Il finit par lever les yeux vers son fils découvrant les larmes qui roulent sur ses joues, il ne sait pas comment réagir pour le moment tout ça est nouveau pour lui, tout ça est inimaginable dans un premier temps. Il fait un signe de tête négatif quand il lui tend le paquet de cigarette mais accepte qu’il fume dans la maison là où généralement il aurait dit non, détestant cette odeur. Il soupire pose tout sur la table et se lève faisant attention au verre sur la table, il ramène un cendrier et entrouvre un peu la fenêtre avant de revenir prendre place face à lui, écoutant une nouvelle fois ses paroles avec du mal comment elle qui était toujours là pour les autres avait-elle fini par se retrouver seule avec seulement 5 personnes à son enterrement. Il est en colère, il en veut à la terre entière avant de découvrir qu’en plus d’être père depuis 24 ans, il était grand-père. Il se prenait une claque monstrueuse à ce moment là… Kieran essaie de reprendre ses esprits, depuis le début, il a laissé le jeune homme faire une espèce de monologue ne sachant pas quoi dire pour la première fois de sa vie, il respire doucement comme pour se calmer et reprend les photos de la jeune femme mais aussi de son fils bébé. “J’avoue que je ne comprends pas, enfin, je comprends qu’elle ait eu peur pour sa vie mais j’aurai pu l’aider, j’aurai pu faire en sorte que rien ne lui arrive et je n’aurai pas perdu 24 ans pour découvrir que j’ai un fils…” Un fils… il n’en revient pas alors qu’il le regarde “Je suis désolé, désolé de ne pas avoir été présent pour elle, pour toi… J’ai aimé ta mère comme un fou, elle a été la seule femme que j’ai réellement aimé, je n’avais que 17 ans quand je l’ai rencontré et pourtant je n’étais pas une personne qu’il fallait fréquenter...” encore aujourd’hui parfois vaut mieux pas le fréquenter mais il fait des efforts pour les personnes qu’il aime et aujourd’hui ils ne sont qu’au nombre de 5 et deux de plus qui viennent se rajouter même s’il va prendre son temps pour les connaître mais il ne peut plus nier qu’il a un descendant… “ Ta mère m’a fait découvrir une chose que je n’avais jamais connu, elle était la plus belle chose qui me soit arrivée même si au départ notre relation devait être secrète et pas simplement parce qu’elle était ce que tu sais… Ta mère m’a permi l’espace d’un moment d’oublier ce que j’étais…” Et ce qu’il est encore en pire… “J’ai aimé sincèrement deux personnes dans ma vie, ta mère et l’homme qui partage aujourd’hui ma vie, comme tu as pu le voir tout à l’heure” Kieran ne sait pas trop quoi dire, il suppose que son fils a des questions à lui poser. “Je comprend que tu ais mis du à venir me voir mais je suppose que tu as des questions à me poser où que tu aimerais savoir des choses non ?” dit-il alors qu’il vient planter son regard azur dans celui de son fils.
Dim 21 Avr - 13:40
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Kieran & Sergei
L'heure est à la rencontre.
L’émotion était présente et sa façon d’agir me confirmer que je l’avais bouleversé ! Après tout, qui ne le serait pas ? Il venait d’apprendre en peu de temps que la femme qu’il avait aimé s’était éteinte à jamais, qu’aujourd’hui elle ne resterait plus que le souvenir qu’il avait d’elle 24 ans plus tôt. De plus, je venais également lui annoncer que j’étais son fils, le fruit de son amour avec elle, je n’avais peut-être pas été présent durant sa vie, mais aujourd’hui il était confronté à ma présence, je me retrouvais là devant lui et je ne savais pas comment réagir, finalement je ne connaissais rien de cet homme, devais-je me lever et le serrer contre moi ? Où devrais-je seulement rester là et ne rien faire. Il finit par briser ce moment en prenant la parole, je laissais entendre un soupir de soulagement posant alors mon regard sur lui, j’étais attentif à chacun de ses mots, les buvants comme le nectar qu’il m’avait servi quelques minutes avant il ne comprenait pas, laissant alors apparaître une mimique d’étonnement sur mon visage, j’avais pourtant été clair dans mes mots non ? Ah ! Non le voilà qu’il ajoutait des mots détendant alors mon visage, il aurait pu ? Vraiment ? Alors pourquoi avait elle eu si peur de son patron ? Pourquoi avait-elle fui si Kieran aurait pu faire en sorte que ce ne soit le cas ? 24 ans, oui papa, tu as été absent durant 24 ans de ma vie, je me suis longuement demandé à quoi elle ressemblerait si tu en avais fait partie, je ne serais peut-être pas l’homme que je suis aujourd’hui, je n’aurai peut-être jamais dû être séparé de maman et je vivrais peut-être dans une maison aussi somptueuse que la tienne, mais rien de tout ça ! J’ai vécu dans la misère toute ma vie et encore aujourd’hui, je travaille comme un acharné pour offrir la meilleure vie à ma fille. Son regard se pose sur moi à la fin de ses mots, je le regard aussi intensivement, j’essayais de comprendre ce qu’il lui passait dans la tête en posant ses yeux bleus sur moi et il finit par me dire qu’il est désolé de ne pas avoir été présent pour elle, pour moi, qu’il a aimé ma mère comme un fou et qu’elle avait été la seule femme qu’il avait réellement aimé, mon cœur battant sous ses mots, finalement maman avait peut-être raison, il était peut-être bien différent de l’image qu’il dégageait, tu n’étais peut-être pas une personne fréquentable, mais assez pour aimer quelqu’un, tu es contradictoire finalement dans tes propos. “C’est le destin, nous n’étions peut-être pas destinés à vivre dans votre vie, dans un…” Je regardais tout autour de moi “Luxe comme le vôtre.” C’était plus fort que moi, je n’avais pas pu m'empêcher de lui faire la remarque, tapotant sur le mégot de ma cigarette pour en faire tomber les cendres et en tirer une dernière bouffée avant de l’écraser pour l’éteindre. Je relevais mon regard lorsqu’il reprit parole, s’était beau ce qu’il était entrain de dire, j’avais l’impression d’y lire une version récente de Roméo et Juliette, la mort de Roméo en moin. J’étais tout de même heureux d’apprendre que maman lui ait apporté un bout de bonheur malgré tout, ça me rendait paisible sur sa triste jeunesse. Il me parlait de son amour pour l’homme qui partager sa vie, je lui souris, je devais avouer que la personne qui m’avait accueillis était séduisant et très aimable, il inspirait la confiance et la douceur. “Une personne très charmante” surpris tout de même que découvrir que mon père pouvait autant aimer les femmes que les hommes, un point commun que nous avons tous les deux, mais il était peut-être trop tôt pour lui dire ce genre de choses. Il finit par me demander si j’avais des questions, si j’aimerais savoir des choses, évidemment que j’avais envie dans apprendre un peu plus sur mon géniteur. “Effectivement j’ai quelques questions en tête, mais d’abord” Je sortais mon portable de ma poche avant de le déverrouiller et de chercher dans ma galerie une photo de ma fille, je lui tends alors mon téléphone “J’aimerai vous présenter votre petite fille, elle se prénomme Anastasia, comme sa grand mère” J’étais souriant en lui montrant la photo, ma fille était quelques choses de précieux et pouvoir me dire qu’elle avait une famille me rendait encore plus heureux, abandonner par sa mère, j’étais la seule personne qui aurait partagé sa vie jusqu’à Kieran et cet homme qui partage sa vie “Je pourrais vous la présenter si vous le désirer et peut être pourrait-elle connaître son grand père vu qu’elle n’a plus que vous et moi” Je secouais la tête “Je veux dire qu’elle pourrait rencontrer votre compagnon aussi” Je n’arrivais pas à le tutoyer, ni même à l’appelait par son prénom, ni même celui par lequel je devrais l’appeler: Papa. Terminant alors mon verre avant de le poser sur la table. “J’aimerais en apprendre d’avantage sur vous, sur votre vie, j’aimerais connaître mon père…” Voilà, je venais enfin de le prononcer “Je me suis longtemps demander à quoi vous ressemblez, si j’avais des points commun avec vous.”

 
☾ANESIDORA
Mer 24 Avr - 14:46
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Kieran McClain
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Kieran McClain
En un instant sa vie vient de prendre un tournant auquel il ne s’attendait pas une seconde, en un instant il se retrouve père et grand-père. Cette situation, il en a rêvé il y a des années de ça mais cela s'était évaporé quand Anastasia était partie, il avait finit par redevenir un homme détestable. Il parle de cette femme qu’il a aimé, de cet femme qui l’a fait vibrer pendant des mois, elle avait su trouver des mots pour qu’il oublie l’homme violent qu’il était entrain de devenir et qu’il est encore aujourd’hui. Il regarde autour de lui quand il parle du luxe qui l’entoure, il aurait pu donner tout ça rien que pour être avec eux. Il sourit et continue de parler de la mère du jeune homme, de ce qu’ils ont vécu sans non plus rentrer dans les détails, leur rencontre n’avait rien de romantique, son père l’avait fait venir pour passer du temps avec son fils mais ce jour-là rien ne s’était passé, ils avaient parlé de tout et de rien sans pour autant qu’il prenne possession de son corps cela s'était fait la fois d’après mais cela n’avait été en rien une simple partie de baise, non il lui avait fait l’amour, il avait tout fait pour qu’elle ne se sente pas comme une vulgaire pute que certains disaient d’elle. Il avait tout fait pour que leurs corps s’unissent pour ne faire qu’un sans préjugé, Kieran finit par lever les yeux vers son fils, il finit par lui demander s’il a des questions, il se doute que oui, il se doute que cela ne doit pas être facile pour ce garçon de découvrir son père et encore plus de ne rien savoir de lui. Au fond il était devenu le même homme qui avait pris possession de sa mère, il était devenu un monstre sans coeur où presque sans coeur. Il soupire alors qu’il pose son regard sur le bébé et sourit en entendant le prénom qu’il lui a donné “Ta mère aurait été fier de voir que son fils a une magnifique petite fille. Et bien sûr que l’on serait heureux de la rencontrer ” Il sourit, il serait heureux de la rencontrer, il serait même fier de pouvoir la prendre dans ses bras malgré qu’il n’ait jamais tenu un bébé. Il appréhende peut-être un peu, sera-t-il assez doux pour prendre soin même l’espace d’un moment d’une petite fille qui a besoin de douceur et non pas de violence. Il a tellement de question en tête qu’il en oublie même certaines choses. Il ramasse les morceaux de verre et les pose délicatement dans le plateau devant lui avant de planter son regard dans celui de son fils “Ma vie… Elle est assez compliqué, heureusement que César est là pour me canaliser on va dire. Mais s’il faut commencer par un début mes véritables parents ont été assassiné par un homme, un homme qui m’a élevé comme son fils mais surtout qui a fait de moi celui que je suis. A partir de 5 ans j’ai reçu une formation assez compliqué. Puis j’ai grandi devenant un homme avec de multiples facettes” Et il en a des facettes, Kieran ne sait pas si son fils est prêt à entendre tout que les marques sur son corps sont dû au coup de son père et de ses hommes pour l’endurcir et le faire devenir violent. Que cet homme il l’a aimé comme un père tout en le détestant aussi mais au fond tellement de choses en lui fait qu’il lui ressemble de plus en plus. “J’ai été marié une fois avec une femme, j’étais jeune et s'était pour les affaires cinq ans après je demandais le divorce” Fallait-il qu’il lui dise qu’il a tout fait pour ne pas l’aimer, qu’il a fini par couper les couilles du mec qui l’a sauté ! c’était assez compliqué. Il ne quitte pas son fils des yeux peut-être parce qu’il attend des questions plus personnel sur son métier où autre, devrait-il lui dire qu’il est ce que sa mère a toujours détesté. Il a eu le choix de ne pas être ce monstre mais il ne l’a pas fait, il a saisit tout ce qui lui arrivait sans chercher à comprendre. “Avec César on a ouvert ici un club privé, il gère un peu tout dans le club et moi je gère d’autres choses disons plus complexe. Maintenant je pense qu’il vaut mieux que tu pose toutes les questions que tu veux ça sera plus simple et parle moi de toi, j’aimerai apprendre à connaître mon fils”.
Ven 26 Avr - 11:02
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