Le réveil avait été doux, Kieran était resté un petit moment à observer l’homme endormi à ses côtés mais il avait fini par quitter les draps de soie qui les enveloppaient tous les deux avec regret, il aurait aimé goûter une fois de plus à la peau sucré de César mais il avait choisi l’option de le laisser dormir, il en avait besoin et lui ne devait pas être en retard. Sa journée allait être longue, il devait régler une transaction où les mecs en face avaient déjà fait de la merde mais pourtant pour le moment, il était de bonne humeur, ce qui était rare où pas en fait, depuis que César était revenu dans sa vie, Kieran faisait plus attention, peut-être la peur de le perdre une fois de plus, il ne pouvait pas changer sur certains points, il était trop tard pour lui mais il pouvait au moins faire des efforts pour l’homme qu’il aime. Il avait fini par laisser un mot sur la table pour l’avertir de ce qu’il allait faire de la journée, du moins en partie car même lui ne savait pas ce qui allait en découdre de cette vente mais depuis que César connaissait sa double vie et qu’il faisait partie de ses affaires, il se devait de tout lui dire. Kieran basait leur couple sur la confiance et rien de plus. Il était passé au Gentleman Club pour récupérer des papiers important restant pas loin de trois heures, il avait vu certaines personnes qui bossent pour eux, avait râlé sur la propreté de la salle privé et encore plus quand il avait vu une de ses filles entrain de fumer dans une des pièces secrètes, il avait pété royalement les plombs, il détestait ça et encore plus que l’on fume dans les locaux. Après plusieurs longues minutes au Gentleman club, Kieran avait téléphoné à son bras droit qu’il était en route pour l’entrepôt et surtout qu’il espérait que tout soit prêt, il détestait l'à peu près surtout pendant ses moments d’échange. Sur place, Kieran inspecte toutes les armes et donne ses dernières instructions, le rendez-vous n’était pas pour maintenant mais au moins tout est prêt pour la transaction. Il finit par parler à son bras droit, il y a une chose que Kieran veut qu’il gère, il y a une fille et un mec à récupérer à l’étranger et il ne veut que lui pour cette mission car il sait aussi qu’il va falloir de la poigne pour que cela se passe bien. Deux heures plus tard, il est temps de partir, les dernières instructions données, Kieran monte en voiture prenant la direction de l’échange. Kieran descend de la voiture, il observe tout autour de lui essayant de ne rien laisser au hasard, il regarde l’heure sur sa montre et soupire, il déteste les retards et sans savoir pourquoi, il a un mauvais pressentiment. Kieran attrape son téléphone et envoie un sms à César, le prévenant qu’ils étaient sur place, il range son portable dans sa poche avant de poser son regard sur les voitures qui empruntaient la route face à eux. Kieran croisa ses bras sur sa poitrine, fronçant les yeux, il déteste ça, il soupire et voilà qu’ils commencent à parler, tout se passe bien du moins au départ mais rapidement, une chose ne plaît pas à Kieran, il a l’impression qu’on est entrain de le prendre pour un con, rapidement il vrille et le ton monte, Kieran ne prend pas de gants, il déteste qu’on le prenne pour un con et là ça ne va pas du tout. Son sang se met à bouillir en lui et sans qu’il n’en dise plus, il sort une arme, donne des ordres, il reçoit un coup, il grimace avant d’afficher un sourire provocateur, très vite, il reprend le dessus et tue l’un des hommes après qu’une balle le frôle, le blessant au bras ce qui a le don de l’énerver encore plus. Kieran ordonne d’arrêter “Vous prenez vos armes et vous dégagez, je vous préviens vous êtes ici dans ma ville alors revenez faire le bordel et je vous jure que je vous tue sans aucuns étadames.” Kieran les regarde partir mais il ne compte pas en rester là, “Vous savez ce qu’il reste à faire et faites bien disparaître les corps, pour les armes, vous les récupérez et direction l'entrepôt, je gérerai le reste. Mike, je vais au club, on se voit demain à la première heure à la maison” Kieran remonte dans sa voiture et prend la direction du Gentlemen Club, il regarde son bras en sang, il en connaît un qui ne va pas être heureux mais ce n’est pas non plus le moment de le faire chier. Il gare sa voiture sur sa place de parking et remarque la voiture de son homme, merde lui qui pensait qu’il aurait du temps pour se soigner ça ne va pas être le cas. Il pénètre dans le club, la colère est toujours en lui, il regarde partout cherchant du regard César, rapidement il le voit en charmante compagnie et ça ne lui plaît pas du tout, son sang se met à bouillir un peu plus, il s’approche remarquant la main de l’homme se poser sur celle de l’homme de sa vie. En un instant il attrape la main de la ‘pute’ avec sa main ensanglanté et la pousse sans même demander ce qu’il se passe. “ça va je dérange pas” Il pose son regard noir sur César “Je vois que tu t’amuses bien en mon absence” Le ton qu’il emploie n’est pas cordiale mais il s’en fout, César a l’habitude de toute façon. “Toi t’as pas un client à aller satisfaire ? alors bouge de là et va bosser” Kieran finit par passer derrière le bar, il attrape une bouteille de whisky, il va en avoir besoin et monte dans son bureau, il a besoin de se calmer et de se soigner avant d’aller reparler à son homme, il pose la bouteille sur le bureau et retire sa veste qu’il jette sur une chaise avant de sortir de quoi se soigner mais il sait aussi que César ne va pas en rester là… Tout comme lui...
La soie des draps caressant mon corps, mon sourire dessiné sur mon visage, pourtant, je savais quand ouvrant mes yeux le corps de mon amant ne serait plus présent, je ne pouvais plus sentir son odeur, ni rencontrer sa peau contre la mienne, mais le fait de le savoir présent chaque nuit à mes côtés, me laissais sourire. J’avais la chance de vivre quelques choses de passionnant avec lui, bien que j’avais eu du mal à accepter sa deuxième vie, j’avais finalement pris sur moi et j’avais surtout pris le temps de mieux comprendre son milieu de vie, son passé et depuis tout me semblait correcte entre-nous. J’ouvris doucement mes paupières, caressant de ma main le côté du lit de Kieran avant d’attraper son oreillée, le serrant contre moi, comme pour venir y chercher son odeur. Je finis par sortir du lit, laissant la soie caressant mon corps d’Adam, attrapant au passage mon boxer que j’avais laissé traîner après une folle nuit animal avec Kieran, quittant enfin la chambre pour gagner l’étage ou Kal mon fidèle compagnon m’attendait sagement, un câlin, une friandise avant de le faire sortir et de me préparer un jus de fruit fraîchement pressé et la gamelle de celui-ci. M’avançant vers la table de salle à manger, je pouvais constater que Kieran m’avait laisser un mot, je pris le temps de le lire souriant à celui-ci. Il avait beaucoup changé depuis notre courte séparation, il faisait attention à beaucoup de choses, bien que je savais que son commerce était loin d'être légal. Prenant mon portable que j’avais laissé trainer dans le canapé la veille pour lui tapotant un petit texto de faire attention à lui, rien de plus, mais au moins il savait que je pensais à lui. Après avoir pris mon petit-déjeuner en regardant les dernières infos, je m’étais prélassé dans un bon bain, de quoi me détendre durant un long moment. Une fois prêt je m’étais rendu en ville chez le tailleur ou je m’étais fait faire un nouveau costume sur-mesure, j’adorais son travail et j’aimais bien porter des créations uniques, en réalité s’était nouveau, une nouvelle addiction chez moi, mais bon après tout j’avais les moyens de m’offrir un tel luxe, après avoir essayé mon costume, je m’étais rendu à la maison de couture qui s’occuper des costumes de scène de nos artistes, j’avais une idée bien en tête pour ce week-end et je devais voir où en était le travail de ceux-ci. Jamais je n’aurais cru avoir autant de responsabilités en travaillant avec mon compagnon, mais je devais avouer que j’adorais ça au point que je n’avais pas vu le temps passer et que j’allais arriver en retard au club. Reprenant la route en chantant à haute voix I Wanna Dance With Somebody de Whitney Houston, un gros cliché homosexuel, mais il fallait avouer que ce son avait tendance à m’enjailler au point que je pouvais même danser au volant de ma voiture. Me garant sur le parking du Gentlemen’s je m’étais dirigé dans l’établissement ou la femme de ménage était déjà présente et quelques membres du personnelle, je saluais chacun d’eux avant de demander si le brasseur était déjà passé, une chance pour moi ce ne fut pas le cas. À l'arrivée de celui-ci, je devais lui commander quelques articles plus précis, de l’absinthe plus précisément, une commande que je me procurer que pour de grandes occasions et surtout pour donner un côté plus provocant aux grosses tête qu’on allait recevoir ce weekend. Après avoir réglé le brasseur, j’observais les artistes répéter, certain avait des numéros bien particulier, d’autre répéter pour les soirées traditionnelles et l’un des artistes était venu me rejoindre au bar, prenant un verre en ma compagnie, on discutait de tout et de rien, aucune arrière-pensée ne traversait nos esprits et dans un éclat de rire sa main s’était poser sur moi, pas de chance pour lui et encore moins pour rien, Kieran avait fait irruption à ce moment présent. La rage pouvait se lire sur le visage de mon homme, sa manière, dont il avait retiré la main de l’homme, en avaient dit long et sa manière d’avoir parlé aussi. “Kie…” Je n’avais pas eu le temps de prononcer son prénom qu’il m’avait lancé un regard des plus noir, ses mots étaient direct et il ne mâchait pas ses mots. L’artiste finit par se lever et prendre la direction des loges et Kieran quant à lui fini par s’offrir une bouteille d’alcool et sortir du bar pour se diriger vers le bureau. Je poussais un léger soupir rassurant le personnelle qui venait d’insister à la colère de leurs deuxièmes patrons, mon regard lui se portait sur le bar ou quelques gouttes de sang s’étaient déposer. “Agathe tu frottera le comptoir s’il te plaît !” Je m’étais levé de mon tabouret ou aller retrouver Kieran, montant les quelques marches, traversant le couloir avant de franchir la porte du bureau. “Bordel Kieran, tu pourrais te retenir en public ! “ Je claquais la porte derrière moi avant de voir que celui-ci était entrain de se soigner “Qu’est ce que tu as fait encore !” Je m’avançais d’un pas décidé prenant la bouteille d’alcool que je versais sur une bande de tissus avant de venir éponger la blessure de Kieran. “ Prochaine fois que tu me fais une scène pareil devant notre personnelle, tu prends la porte de sortie plutôt que celle du bureau ! “ Je levais les yeux vers lui “ COMPRIS ? “ dis-je d’une voix plus stricte, continuant de tamponner sa blessure avant de venir le bander serrant fortement la bande, on pouvait lire dans mon geste que j’étais énervé envers lui, je finis par me redresser posant mon fessier sur le rebord de mon bureau “ Tu m’as prit pour qui ? Pour une pute ? Qu’est-ce que ça peut te foutre que sa main à frôler la mienne ? Dit moi qu’aucune de tes filles ne pose jamais leurs mains sur toi ? “
Kieran est énervé et il va falloir une bonne dose de patience avant qu’il ne se calme, l’échange avait été à ses yeux un échec même si à la fin il avait récupéré les armes et l’argent. En allant au club, il s’attendait à se poser et profiter d’une soirée tranquille et surtout profiter de retrouver son homme qu’il n’avait pas vu de la journée mais en voyant la scène qui se déroule sous les yeux le met encore plus hors de lui quand il se trouve face aux deux hommes, son regard en dit long, il est froid et distant, sa mâchoire se crispe sous la colère et ses paroles en disent long sur ce qu’il pense. Il finit par quitter le bar avec une bouteille et va directement dans le bureau, il se doute que César ne va pas en rester là et franchement il en a rien à faire. Il n’attend pas longtemps avant que son homme entre dans la pièce faisant claquer la porte après avoir pris la parole. Kieran ne réagit même pas et continue de se soigner, il sert les dents et finit par poser son regard sur César. “Me retenir c’est une blague là.. et la transaction s’est mal passé” Kieran laisse faire César et grimace alors qu’il nettoie sa plaie, il se mord la lèvre inférieur et lève les yeux au ciel à sa remarque mais il ne répond pas, pas de suite, il sait aussi que cela énerve son homme mais il s’en fout, là il a bien autre chose en tête, il fronce les yeux alors que César serre la bande “ Bordel t’es obligé de serrer aussi fort ! et la prochaine fois préviens moi comme ça je ne viendrai pas et tu pourras t’envoyer en l’air avec le premier venu” Kieran est mauvais, il le sait, il sait que cela ne va pas plaire mais merde la première où entre eux cela avait été torride n’avait-il fait pas la même. Alors que César reprend la parole, Kieran lui fait face, il l’observe et affiche un léger sourire mais ce sourire n’a rien d’un sourire joyeux, à ce moment précis, il aurait largement préféré être ailleurs, il n’a vraiment pas besoin de se prendre la tête avec lui pas maintenant. Il retire sa chemise tachée et la jette dans la poubelle avec rage et attrape une nouvelle chemise dans l’un des tiroirs d’une commode. Alors qu’il reboutonne la chemise tout en se rapprochant de son homme “Si vraiment je te prenais pour une pute c’est pas comme ça que je te traiterai” Kieran se colle contre son homme et glisse sa main dans ses cheveux venant tirer sa tête en arrière venant glisser ses lèvres contre les siennes puis il se recule lâchant sa proie aussi vite qu’il l’avait attrapé. “Tu vois je te traiterai comme ça et encore ce n’est qu’un très petit échantillon. Et qu’est ce que ça peut me faire bordel t’es Mon mec. Les filles, tu te fous de moi là, t’as pas remarqué que depuis qu’on est ici, je mets une distance et des barrières avec elles.” Le ton est dur, froid, la colère gronde, heureusement que la pièce est insonorisée et que cette fois-ci les employés n’entendent pas ce qu’il se passe dans ce bureau. Mais ce que vient de dire Kieran n’a rien d’une excuse bidon pour contrôler les choses même s’il a toujours aimé contrôler les choses. Depuis qu’ils sont à Portland et qu’ils se sont retrouvés, Kieran fait attention à sa façon d’être avec ses employés, avant où il aurait joué le jeu de n’importe qui, aujourd’hui, il met immédiatement un terme à tout ça avant que cela ne commence. Seule chose où il reste le même c’est la violence qu’il peut avoir en lui quand cela tourne mal, il fait quelques pas dans le bureau, on dirait un lion en cage prêt à bondir sur sa proie. Il ne peut nier qu’il s’en veut d’être comme ça avec l’homme qu’il aime mais depuis leur ‘rupture’ il est certainement devenu encore pire qu’avant. Il finit par s’arrêter net, glisse ses mains dans ses cheveux pour les mettre en arrière, il parle dans sa barbe et fait face à lui, face à l’homme qu’il désire tellement. Il se rapproche de son homme tel un félin, il glisse sa main derrière sa nuque l’attirant à lui et l’embrasse avec fougue, bravant la barrière de ses lèvres pour que sa langue vienne chercher sa jumelle. Kieran a l’impression d’être faible face à lui et il essaie de ne rien faire voir parfois il y arrive parfois non. Il met fin au baiser et se recule glissant une fois de plus ses mains dans ses cheveux tout en faisant quelques pas en arrière. “Merde t’es mon mec et pas celui d’un autre et je supporte pas de te voir proche d’un autre ça te va là” Kieran est vraiment compliqué comme homme et on en a la preuve maintenant une fois de plus...
Kieran est un homme qui n’arrive pas à canaliser sa colère et j’en avais l’habitude à force de vivre avec lui, si on ne le connaissait pas, on pourrait penser qu’il est atteint de bipolarité et pour cause, vous pouvez avoir un homme doux, aimant et super intentionné envers vous et il suffit d’un truc et PAF ! La rage en lui le transforme et vous obtenez le Kieran de tout à l’heure. Sa crise au bar ne serait sûrement pas la dernière et ceux depuis notre rupture, il faisait tellement d’effort pour se montrer digne de moi par peur de me perdre à nouveau, qu’il laissait une jalousie profonde l’envahir, non pour me déplaire ça prouver à quel point il tenait à moi, mais parfois, il n’arrivait plus à faire la part des choses. Après qu’il est disparu de la salle principale, je devais le rejoindre pour remettre les choses en place et je n’étais pas énervé envers lui, je crois que pour le coup, je me doutais que quelques avaient sûrement mal tourner durant sa journée, je marchais dans le couloir qui me conduisait au bureau principal, entrant dans celui-ci avant de claquer la porte et de prononcer mes mots. Je l’observe se soigner et je l’écoute me dire que sa transaction s’est mal placer, je laisse échapper un soupire tout en avançant vers Kieran “Oui Kieran, tu fais scandale parce que tu es en colère et tu t’imagines des trucs” le ton de ma voix rester calme et posé, si j'élevais la voix, on en aurait pour des heures à se prendre la tête, prenant alors le contrôle de la situation sur ça blessure, si je devais compter le nombre de cicatrices sur son corps, on pourrait y écrire un roman, continuant alors mon monologue que celui-ci à décider de ne pas me répondre et finalement terminant avec une voix plus strict ma phrase tout en serrant un bon coup son bandage. “J’avais peur que tu ai perdu ta langue, mais je vois qu’elle fonctionne très bien ! Surtout pour de dires de telle connerie” Il me fait face, son sourire narquois sur son visage, je le reconnaissais bien celui-là, me replongeant dans un vieux souvenir à Greenwood, je lui tiens tête et je ne baisse aucunement mon regard du sien. Je l’observe retirer sa chemise couverte de son sang, il se lève et se dirige devant une commode qu’on avait pris soin de faire installer avec quelques vêtements de rechange, boutonnant à nouveau celle-ci, je le suis du regard et je l’écoute, il s’approche tel un prédateur de moi et pose sa main dans mes cheveux, tirant ma tête en arrière, il dépose ses lèvres contre les miennes et finit par se retirer tout en me parlant, il avait raison, j’avais très bien remarqué les efforts inhumain qu’il faisait pour moi, je serrais mes mains sur le rebord du bureau tout en le suivant dans ses vas et vient dans le bureau “Tu viens de le dire toi-même, je suis ton mec… Alors franchement Kieran, tu crois que j’aurai envie de m’envoyer en l’air avec un autre ? J’en peux rien si tu as toujours connu ce genre de situation ou les gens vont de gauche à droite, mais tu devrais au minimum savoir que je ne fais pas parti des mecs qui vont de lit en lit” Quel intérêt aurai-je d’aller voir ailleur finalement ? J’avais tout ce qu’il me fallait sous la main, un gars séduisant et aimant, je n’avais pas besoin de tromper qui que ce soit, surtout que je n’étais pas du tout comme ça. Kieran est quelqu’un qui fait beaucoup d’effort avec lui-même et surtout en ce qui me concerne, parfois même un peu de trop au point de s’oublier, je l’avais aimé comme il était, j’aime le Kieran actuel également, mais je ne voulais pas faire de lui ce qu’il n’était pas réellement, il tourne autour du bureau, des pas de vas et vient, je reste assis poser sur le rebord du bureau le suivant du regard, il tire ses cheveux en arrière, caresse sa barbe, vient me voler un baiser et continue son roulement de tambour et finit par prendre paroles, il est jaloux, je l’ai très bien compris et je pouvais voir dans son regard combien ça lui faisait mal de voir que quelqu’un d’autre me touche. Je fini par me décoller du bureau pour m’avancer vers Kieran, posant mes deux mains sur ses épaules pour qu’il arrête de bouger “Regarde moi Kieran” Lui dis-je de manière douce posant mon regard dans le sien “Je suis à toi et a personne d’autre” Je me devais de rassurer l’homme que j’aimais, je pouvais très bien ressentir son émotion “Je sais mettre un stop quand ça va trop loin, puis n’oublie pas que ce ne sont que nos employés et quand étant un ancien prof, je préfère qu’on travail dans une bonne entende plutôt que d’être le patron qui s’acharne sur ses employer” Ma main caressa sa joue et je viens lui déposer un doux baiser “On est au Gentlemen’s pas dans ton réseau, fait moi confiance la dessus” Je fini par glisser mes bras autour de sa taille, le serrant contre moi et je lui murmure “Je t’aime mon gros bêta” Me décollant de lui avant d’échanger un baiser passionné avec mon homme. Je m’avance à nouveau vers le bureau ou je prends place sur mon siège et je me tourne vers lui “Explique moi ce qui s’est passé ce matin”
La mauvaise fois de Kieran lui fait dire que non, ce n’est pas à cause de ça qu’il s’imagine des choses, il y a peut-être de ça oui mais il n’en reste pas moins qu’il connait ce milieu, que les hommes et femmes aiment bien avoir leur patron dans leur lit que c’est une chose normal… César reste calme, étrangement calme parfois cela calme Kieran parfois cela est totalement l’inverse et pour le moment c’est ce cas-ci. A cet instant Kieran est un lion et César sa proie, il se retrouve face à lui, non ce n’est pas des conneries et lui fait voir comment il commencerait à faire s’il était vraiment une pute. Kieran repart de plus belle, il fait des efforts depuis leur rupture, des efforts qu’il n’a jamais fait pour un autre, parfois il ne se reconnaît plus mais s’il ne veut pas perdre l’homme qu’il aime, il se doit parfois d’être plus calme et posé. Kieran écoute son homme, il sait que César a raison, il sait que jamais César ira voir un autre mais là il ne se contrôle plus, il en devient fou alors il s’approche, il l’embrasse une fois de plus comme pour dire qu’il a compris mais en s’écartant il refait une remarque, il est tellement partagé entre l’envie de lui sauter dessus et l’embrasser tout en lui demandant pardon de réagir de la sorte où de continuer de déblatérer comme un gamin à qui on lui a pris son jouet. Kieran se stoppe quand son homme pose ses mains sur son épaule, il plante son regard dans le sien et l’écoute, doucement il retrouve une respiration plus lente, la pression qu’il a redescend lentement. Il sait qu’il a raison et il sourit quand il lui dit qu’il l’aime même s’il n’aime pas le sobriquet qu’il lui donne “Je t’aime aussi” Il répond au baiser avant de grimacer quand il va s’installer sur son siège pour lui demander ce qu’il s’était passé le matin même, depuis quelque temps, il lui raconte tout, il ne lui ment pas quand quelque chose se passe mal et lui dit quand tout va bien. Au fond il le fait pour lui, pour eux… “Avant que je parte j’avais un mauvais pressentiment et ça c’est avéré vrai. Le début de la transaction s’est bien passé mais rapidement j’ai eu cette impression qu’ils me prenaient pour un con. Et en plus je n’avais pas tort. Rapidement j’ai vrillé… et ça a commencé à tirer avant que je ne les fasse stopper et ils sont partis… En théorie…” Kieran va vers le bar privé pour attraper deux verres qu’il vient poser sur le bureau devant son homme, il les remplit avec le liquide brunâtre et repose la bouteille sur le côté. Il se glisse entre César et le bureau où il s’appuie, il attrape les deux verres et en donne un à César, il va lui dire la suite mais il a besoin de boire un coup, il se doute que César n’aime pas ça surtout qu’il a tué un des hommes “J’ai tué un des hommes et mes hommes ont fini les autres” Il laisse son regard dans celui de son homme, cela ne lui fait ni chaud ni froid d’avoir tué un homme, depuis l'âge de 15 ans il tue, il fait souffrir, il prend la vie lentement sous la torture et il aime ça, c’est ancré en lui. Il finit son verre d’une traite et se lève, s’il reste là comme ça à le regarder, il va lui sauter dessus et le prendre là maintenant sur le bureau. Kieran fait quelques pas dans le bureau, il réfléchit à ce qu’il a fait et ce qu’il a dit à son homme, il baisse la tête et se pose devant la vitre teintée “Désolé pour tout à l”heure…” Il lâche ça comme ça, il ne peut pas dire qu’il s’en veut réellement de la scène qu’il a faite, il sait très bien que de toute façon il y en aura d’autres et certainement des plus violentes que celle qui s’est passé quelques minutes auparavant. “Par contre ne me demande pas d’aller m’excuser auprès de ce connard, car ça n’arrivera jamais” Chasser le naturel il revient au galop, Kieran est comme ça, sur certains points il n’est pas prêt de changer. “Et toi comment ça s’est passé aujourd’hui ?” Il est curieux de savoir si la matinée de son homme s’est bien passé...et si ce n’est pas le cas, il connait un moyen pour faire changer ça...
Plus j’avançais dans ma relation avec Kieran et plus je lui trouvais des similitude avec mon ex mari. Je ne les comparais pas loin de là, ils étaient tout deux différents, mais j’avais vécu avec Aaron ses multiples facettes, la douceur, car oui tendre et aimant, sa jalousie parce que malgré qu’il avait beau me dire que non, Aaron ne supporter pas l’idée qu’un autre homme pouvait me toucher et bien sa colère, son autorité également et s’était sans vous compter ses cauchemars multiples lorsqu’il revenait de mission et j’avais appris à gérer la chose, j’avais appris a comment le calmer et l’aider à reposer les pieds sur terre. À l’heure actuelle, je vis une situation similaire avec l’homme qui partage ma vie, Kieran a tendance à passer du coq à l'âne et il me le prouvait encore dans sa manière d’agir. On pouvait se disputer et limite à en venir aux mains, mais il y a aussi cette attraction qui fait en sorte qu’on arrive à se calmer l’un, l’autre. Pour une fois, je restais calme, j’avais très bien compris que quelques choses n’avaient pas était dans ses affaires, bien que je me mêlais très peu de son trafic, il en restait pas moins que nous vivions ensemble et que la confiance, le partage étaient deux choses primordiales dans un couple et sans oublier la discussion. Je le sentais nerveux, mais la colère le dominer surtout, le voir tourner en rond tel un lion en cage commencer à me rendre malade d'où le fait que je devais mettre à terme à cette situation, me levant et posant mes mains sur lui, comme une manière de lui dire stop mon amour, revient sur terre maintenant ! Je l’observe jusqu’au plus profond de son iris et je finis par lui dire que je l’aime en y ajoutant un petit surnom taquin. Sa réponse me fit sourire et je finis par prendre place au bureau lui demandant alors qu’il m’explique ce qu’il s’est passé pour en arriver à une telle haine en lui et surtout pour le retrouver la peau encore marquée. Je prends le temps d’écouter chacun de ses mots, le fait qu’il avait eu un mauvais pressentiment, sur le coup, j’avais envie de lui qu’il aurait dû rester au lit avec moi et que je lui aurai fait l’amour toute la matinée, mais je ne dis rien, je le laissais finir sa phrase jusqu’au mot vrillé… Bingo, il n’avait pas encore sur se contrôler et j’avais déjà peur de connaître la suite de son histoire et encore plus quand je le vis prendre deux verres et nous servit un verre chacun, il se pose face à moi et vu dans bas, il était encore plus sexy malgré son caractère de cochon, j’aimais moins la phrase qu’il finit par me sortir et je crois que mon regard voulait tout dire. “Je vais me taire sur la fin de tes mots, tu sais très bien ce que j’en pense, mais Kieran, il faut que tu apprennes à ta canaliser un peu, ne me dit pas qu’il n’y avait pas d’autre moyen de mettre à terme à votre affaire ? Regarde après dans quel état, tu te mets et surtout comment tu me reviens, avec le temps, je vais finir par avoir un gars recouvert de marque, bien que je t’aimerai toujours, mais bon sang tout ne se règle pas par la violence.” Ok, je ne connaissais pas vraiment les lois de leurs milieux, mais je suppose qu’on pouvait arranger les choses de manière différente, parfois, j’avais l’impression qu’ils avaient la gâchette facile et hop l’histoire et régler. Il finit par se lever et reprend alors sa marche jusqu’au vitre teinté certaine donner vue sur l’ensemble de la pièce principal ou les employés s’activer pour finir de préparer pour ce soir. Il finit par me dire qu’il était désoler pour tout à l’heure, je souris avant de prendre une gorgée de mon verre “Tu n’as pas a t’excuser, je peux comprendre la jalousie” La reste de sa phrase me fit rire, j’avais pas l’habitude de le voir si jaloux, ce côté de lui avait changer depuis notre séparation avant il aurait fait une remarque plutôt taquine, a l’heure actuelle, il avait tendance à afficher un côté plus possessif sur la chose. “Je ne te demande pas non plus de t’excuser auprès de lui, de toute façon je te connais et je sais que jamais tu n'aurais été te rabaisser à un employé, mais évite juste la prochaine fois” On en vient au sujet de ma journée, mon doigt glissant sur le rebord de mon verre. “Je me suis levé ce matin en découvrant un lit vide, je t’avoue que j’aurai bien encore fait l’amour si tu y étais encore allonger” Il fallait bien que je détende un peu l’atmosphère de sa journée “Sinon la routine, sortir Kal, lire mes mails et régler quelques soucis administratif, ensuite je suis partie en ville, je devais aller chez le couturier récupérer un costard que je me suis fais faire sur mesure pour la grosse soirée de samedi” Je fini par me lever pour aller rejoindre Kieran “ Et puis une grosse brute est entrer au Gentlemen’s avec un rage si désirable que ça m'a limite excité” Attrapant le bout de tissu qui recouvrait son corps le tirant vers moi pour l’embrasser avec passion et amour avant de décoller mes lèvres des siennes restant proche et pouvant sentir son souffle “Si je n’avais pas encore du boulot, je te ferais l’amour sur le bureau, mais faudra rester sage pour cette fois”
Kieran est un sanguin et ça personne ne pourra le changer, il n’est en rien l’homme qui fait rêver les petite fille bien au contraire, il est semblable au monstre dans les contes de fée. Il l’a toujours été où presque toujours. Pendant un moment dans sa vie, il a été un autre, il a été un homme aimant une femme sans savoir que de cet amour furtif allait naître un garçon. Aujourd’hui, il retrouve cette partie de lui avec César mais parfois le monstre est de retour par sa jalousie, il s’en veut de temps en temps, il en veut même à la terre entière mais à quoi bon ce n’est qu’à lui qu’il doit en vouloir et à personne d’autres, il le sait. La scène qu’il vient de faire à César n’aurait dû avoir lieu, il a confiance à l’homme qui partage sa vie mais pas aux autres, il sait très bien que dans ce monde il en faut peu pour que cela dévie et qu’au fond ils finissent par faire plus qu’une main poser sur une autre main. Kieran raconte sa journée et écoute avec attention ce que dit l’homme qu’il aime, il n’a pas tort mais lui c’est en lui, depuis l’âge de 5 ans il est formaté par la violence, par les non-dit, par toutes choses qui font de lui un être instable. Jamais il n’a regretté d’être ainsi, jamais il n’a regretté de faire ce qu’il fait. Seule chose qu’il regrette c’est d’être aussi ainsi avec César, bien sûr jamais il ne le frappera, jamais il ne lui fera du mal simplement parce qu’il l’aime, il l’aime à en faire pâlir n’importe quelle pucelle qui découvrirait ce que le mot amour signifie. Mais il est cet être lors de leur dispute, quand il lève la voix, qu’il dit des choses qu’il ne devrait pas parfois c’est assez troublant et c’est ce qu’il déteste “Je suis pas jaloux” bon ok il est de mauvaise fois là….. Combien de fois s'était-il dit que l’homme qu’il aime, mérite mieux que lui, combien de fois, s’est-il demandé si un jour, il n’en aurait pas marre et finirait par partir et mettre un terme à leur histoire comme il l’a déjà fait en apprenant la vérité sur lui. Kieran regarde toujours dans le bar, il surveille avant de finir par s’excuser de sa façon d’agir quelques minutes auparavant, une fois de plus pour lui, il fait des efforts, ce n’est pas facile tous les jours mais ne dit-on pas que dans un couple, il faut être deux à en faire ? Kieran juge que César en fait déjà beaucoup pour accepter le métier qu’il fait. Tout en regardant par la fenêtre Kieran, il écoute la journée de son homme, il sourit à sa remarque avant de lui faire face alors qu’il le tire contre lui. “Dis que tu n’aimes quand je suis comme ça !” Il sourit avant de se laisser entraîner pour un baiser remplit de passion, une fois le baiser terminé, il peut sentir le souffle chaud de son homme contre lui alors qu’il prend la parole. Il grimace, il aurait bien profité de ce moment avec lui, il aurait bien pris le temps de le mettre nu et de le prendre là contre la vitre. “Ah ouai t’as du boulot ? Dommage pour toi !” Kieran sourit et l’embrasse à son tour alors que sa main glisse derrière sa nuque et l’autre se pose sur ses fesses. Au bout de quelques secondes, il met un terme au baiser et s’écarte retournant vers le bureau pour remplir de nouveau son verre, vu que César a du travail, lui va profiter pour boire quelques verres tranquillement. “Tu crois qu’il y a moyen d’avoir un spectacle privé soir, ça m’occupera pendant que tu bosses” Bien sûr il le taquine voir le provoque car jamais il n'ira.
Je n’avais pas envie de travailler, et pourtant, je le devais si je voulais que la grosse soirée de ce week-end soit parfaite. Nous y attendions des invitées de prestige et des gros clients pour les affaires de Kieran. J’avais un tas de paperasse à passer et encore quelques coups de fil à passer. Mais il était là présent dans cette pièce et il avait décidé d’être charmeur et taquin ! Il avait raison, j’aimais quand il était mauvais, ça avait l’art de m'exciter au point d’avoir envie de lui. C’était sans compter sur son arrogance, une personne pour lui faire une petite danse, je souris amuser “Tu devrais peut-être demander à l’homme qui avait sa main poser sur moi il y a quelques minutes d’ici” Ou comment faire rappeler à Kieran la rage qu’il l’avait possédé, je posais mon regard sur la salle, j’admirais la demoiselle qui répétait sur scène, avant de poser mon regard sur Kieran et je m'avance avec assurance vers lui, ma chemise blanche moule parfaitement ma musculature, mon pantalon était si cintré qu’il dessinait parfaitement mes formes. Je posais mes deux mains viriles sur la surface du bureau, penchant légèrement mon corps vers l’avant, laissant alors la vue sur ma toison, humidifiant ma lèvre de manière sensuelle avant de prendre une voix plus suave “Mais, je sais très bien qu’au fond de toi, tu ne rêves que de m’arracher ma chemise, que mes lèvres parcourt ton corps” Je me redresse déboutonnant les premiers boutons de ma chemise, glissant mon index sur ma peau, se mélangeant à ma virilité, mon regard se laissant toujours désirant envers mon amant. Je contourne le bureau avant de poser ma main sur le dossier de la chaise ou Kieran y est assis, la reculant légèrement, penchant mon visage vers lui pour venir y effleurer ses lèvres des mienne “Et la, je sais que…” Je laisse mon doigt glisser le long de sa cuisse remontant vers son entrejambe où je peux y sentir son attribut masculin légèrement en forme “Monsieur est déjà excité a ce que je vois” et je fini par sceller ses lèvres avec les miennes l’embrassant avec délicatesse et passion, ma main faisant alors pression sur son pantalon massant alors sa virilité avant de me redresser et de venir m'asseoir sur ses cuisses, je déboutonne la chemise qu’il venait fraîchement de revêtir laissant place à sa peau, son torse que je caressais de mes deux mains, je sens alors que mon pantalon commence à être lui aussi à l’étroit, Kieran à l’art de me faire un effet, me rendant hors de contrôle, venant chercher ses lèvres que j’embrasse plus sauvagement, ma langue dansant avec la sienne, mordillant sa lèvre inférieur avant de venir glisser mes lips dans son cou, sur ses épaules… Redressant ma tête en me mordillant la lèvre de manière coquine et je finis par me relever, arcand légèrement mon sourcil, lui adressant un de mes plus beau sourire, celui qui avait tendance à le faire fondre. “A toi de choisir Kieran” Je lui montre la porte “Tu préfère une danseuse ou” Je déboutonne complètement ma chemise l’ouvrant pour le laisser voir mon corps correctement, glissant ma main jusqu'à la boucle de ma ceinture que je retirer doucement “Ou, tu préfères assouvir tes envies avec moi?” Déboutonnant alors mon pantalon, mon sourire toujours en coin et je lui fis signe de s’approcher de moi.
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